Les repères

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parlons de genre, LGBT sur we are les filles

En réalité, c’est moi qui l’ai porté mais à tout bien y réfléchir, je suis maintenant sa maman autant que son papa, enfin dans l’idée que l’on a d’un papa. Autoritaire juste ce qu’il faut, joueur, amical et bricoleur. Et celle que l’on se fait d’une maman, câline, cuisinière, douce, au petit soin pour son bébé.

A-t-on besoin de définir les rôles ? Non pas vraiment. Mais dans notre monde il est difficile d’abolir des repères qui ont servi de guide à la société depuis des milliers d’années.

Cela me fait penser à la culture Chinoise, son poids et son importance dans les rapports hommes-femmes. Les rôles sont très marqués, sans ambiguïté. Le but étant la procréation avec pour finalité la passation du nom de Famille. Du coup chez les jeunes lesbiennes Hong-Konguaises, nous retrouvons ce jeux de rôles. Il leur est simplement inconcevable de penser le couple autrement que dans un rôle homme-femme même lorsqu’il s’agit de deux femmes. Les unes deviennent « garçon » ou Tom Boy , les autres « filles » ou Tom Boy Girl. Les premières jouant le rôle masculin jusqu’à l’exagération (ouvrir les portes aux dames, payer les notes de restaurants, payer tout et plus que ne le ferait aucun homme). Les secondes exagérant à outrance l’image de la femme féminine en robe sur talons hauts et dépendante de l’homme, ici en l’occurrence sa Tom Boy.

Une sorte de comédie digne de Molière.

Alors quand je répare la porte d’entrée avant de faire le diner, que je joue au petit train avant de lui faire un gros câlin, c’est à ni plus rien comprendre. Et pourtant, le petit gars ne semble pas désorienté pour autant. Il sait qui il est. Je suis prête à parier qu’entouré de ses lesbiennes de mères, il deviendra un homme, sans ambiguïté, courageux et attentionné, solide et câlin, bricoleur et cuisinier, au petit soin, si un jour il en a un, pour son bébé.

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