Caroline, 33 ans, lesbienne et épanouie !

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Caroline, 33 ans, lesbienne et alors

Salut, qui es tu ?
Je le découvre tous les jours ! Je suis Caroline, 33 ans, ex-Parisienne et nouvelle Niçoise.
Il paraît que j’ai de l’énergie…;-)

Que fais-tu dans la vie ?
Pleins de découvertes ! Ma curiosité m’emmène loin, dans mes voyages, mes recherches, mes introspections aussi.
J’ai ce besoin d’aller vers les autres, bien que je sois réservée.
Professionnellement parlant, mon CV est plutôt atypique: guide culturel, travail en pâtisserie -chocolaterie, policière, assistante gérante… Certains penseront que c’est de l’instabilité, je crois qu’en fait on est riche de diverses expériences…
Je recherche un nouvel emploi d’ailleurs, dans la vente, la com ou autres…JE SUIS LÀ.

Tu vas où quand tu sors ?
J’aime m’évader et ça passe par des coins éloignés des clichés et plutôt intimistes.
L’idée de trouver un bar ou une salle de concert un peu insolite me plait bien.
Tant que c’est original ou créatif. C’est vrai qu’un bon live rock, soul, funk, indie et même classique, ravit mes oreilles. Il y a de quoi faire aussi côté expos-photos-peintures, musées! Sur Paris, j’allais très souvent au Centre Georges Pompidou (la bibliothèque est géniale!) et au Musée d’Orsay. Nice, c’est nouveau pour moi et je découvre petit à petit. Gros avantages: la mer et l’Italie à nos pieds.

Si tu étais … tu serais ?

– une couleur : Le bleu : celui du ciel et de la mer. C’est une couleur apaisante et plutôt naturelle. Mais jamais ce ne serait la couleur bleue marine…ou je vomis.

– un mot : L’ évidence : c’est jolie, élégant. Ça touche l’Amour lorsque l’on fait LA rencontre qui nous fait vibrer, perdre pied… Un ressenti spontané, une belle révélation. Ce mot pose le choix aussi. On ne se pose plus de questions, tout s’éclaircit d’un coup. Voilà une promesse, une prise de conscience qui perturbe effrontément. C’est tres agréable pour moi d’être confrontée au chamboulement des émotions ou aux contradictions.

– un défaut : L’impertinence. Provoquer, débattre, pousser les autres dans leurs retranchements, ça me fait rire et m’apprend beaucoup. Mais toujours dans le respect d’autrui et de ses croyances.

– une musique : Impossible d’en aimer qu’une, qu’un style. Je peux aussi bien être touchée par une bande originale de film (Tarantino par exemple), que par un live de Lenny Kravitz ou encore celui d’un orchestre symphonique. Mais il faut qu’il y ait des tripes dedans, du vrai, cette belle énergie et partage qui font qu’on ressent cette musique.

– un livre : « La poursuite du bonheur » de Douglas Kennedy : le décor, l’ambiance des années 50 à nos jours, le contexte socio-politique… Ce livre m’a transportée. C’est le dernier que j’ai lu. Romans, polars, thrillers, autobiographies sont en général mes lectures préférées. ( Lévy, Nothomb, Gary, Gavalda, Hugo, Christie…)

– un alcool : Le Jet ! Je peux le boire comme de l’eau. C’est frais et laisse un bon goût dans la bouche, j’adore. Mais je ne tiens pas l’alcool alors au bout de deux ou trois verres, je suis pompette et rigole tout le temps.

Quel est ton rêve d’enfant ?
Piloter un avion de chasse. Piloter un hélico ou un Pilatus, ça a pu se faire…Etre dans un avion de chasse ou avec la patrouille de France, ça reste à faire !!! Ça peut être un beau cadeau d’anniversaire ! 😉

Tu te vois où dans 10 ans ?
J’ai toujours eu du mal à me projeter aussi loin dans le temps. En vieillissant je deviens plus prudente, plus réaliste. Pas pour autant pessimiste, mais je préfère vivre pleinement le présent sans trop me soucier de demain. J’ai des projets, naturellement, mais comme il m’arrive souvent de prévoir quelque chose et que cela ne se passe pas nécessairement comme prévu, je vois les choses autrement maintenant. Par contre le jour où j’ai l’envie concrète de faire un enfant ou de construire quelquechose avec quelqu’une qui en veut un, je changerai d’attitude: je verrai beaucoup plus loin, pour lui, pour nous…

Quelle est ton idée du bonheur ?
Etre sereine. Ne pas se sentir seule aussi. Se décomplexer des autres et de son passé, quel qu’il soit. S’assumer pleinement. Facile à dire, certes et tout dépend des expériences de chacun. Mais dès qu’on commence à balayer tout cela, j’ai l’impression que le bonheur n’est pas loin et que l’on se rapproche des gens.

En qui/quoi crois-tu ?
Je crois en l’altruisme : peu d’hommes et de femmes sont capables de faire preuve d’abnégation . C’est pour moi, le plus bel acte d’Amour que l’on puisse faire.
Je crois aussi au positivisme : positiver doit être un leitmotiv quotidien pour relativiser et sans doute, « déclencher » des situations heureuses.

Quelle est ta plus grande peur ?
La solitude, qui toucherait mes proches. Pour avoir côtoyé des personnes dans le besoin, malades, ou fauchées par des accidents de la vie, la solitude de ces gens est la pire gangrène qui soit.
La solitude, l’indifférence, ça tue.

Quel est ton meilleur souvenir ?
Pas le meilleur car il n’y en aurait pas qu’un, mais un souvenir qui m’a réellement émue, c’était une rencontre avec Robert Badinter. Ce Monsieur a changé l’histoire et d’échanger avec lui ne peut que redonner espoir en l’humanité (pour celles et ceux qui l’aurait perdu).

Sinon j’aurai toujours le souvenir de la personne qui a sauvé ma vie, suite à un infarctus.

En quoi te réincarnerais tu si tu le pouvais ?
En louve. Elles sont tres fortes et indépendantes. Cet animal me fascine depuis que je suis gosse. Tant par sa beauté que par sa discrétion dans la nature.

Quelle est la qualité que tu aimes chez une femme ?
Peut-être son côte entreprenant. Peu importe ce que penseront les autres, elle y va. C’est une force et il faut être suffisamment sûre de soi pour ça. C’est du charme en plus.

Si tu pouvais avoir un pouvoir, lequel choisirais-tu ?
Je redonnerai la vue aux politiques et un p’tit coup de tête aussi pour qu’ils agissent et représentent vraiment les gens. Référendums, résultats sur les programmes électoraux…il serait temps.

As-tu une héroïne dans la vie réelle ?
Celle que j’aime et avec qui je partage ma vie. Ma vie sentimentale et familiale est une priorité.

Comment te qualifies-tu, sexuellement parlant ? (lesbienne, bie, trans, queer…)
Lesbienne. Je n’ai aimé réellement qu’un seul homme et c’était fusionnel. C’était lui et lui seul. Puis il m’a laissée. Apres lui j’ai complètement assumé que j’aimais les femmes et ça c’est fait naturellement. Je peux être attirée par un beau garçon physiquement mais ça s’arrêtera là : je ne me vois pas partager mon quotidien avec un homme. Ou alors il serait gay, car j’ai un caractère d’homme.
Je suis épanouie en étant lesbienne.

En quoi cela a-t-il influencé ta vie, tes choix ?
J’ai dû jusqu’à présent être plus discrète dans ma vie par rapport à ça. Maintenant je m’en fiche, je n’ai pas envie de me cacher, je suis comme je suis que ça plaise ou non. Rien ne change, sauf ma vie sexuelle, donc intime.

As-tu une devise ?
L’âme n’est belle que si l’on se donne la peine de s’aimer soi même pour aimer les autres. Moi ! C’était la minute égocentrique.


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