Pourquoi fête-t-on la lutte internationale contre l’homophobie le 17 mai ?

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GayPride-SF

Le 17 mai 1990, l’Organisation mondiale de la santé retirait enfin l’homosexualité de la liste des maladies mentales. Oui, il y a 25 ans seulement, les meufs en débardeurs qui écoutent du Texas en buvant une bière se seraient retrouvées en HP avant d’avoir emballé sur « Summer Son ».

Le 17 mai 2005, en souvenir du réveil de l’OMS, est instaurée une journée mondiale de lutte contre l’homophobie et la transphobie grâce au Comité IDAHO (International Day Against Homophobia).
Cette organisation non-gouvernementale présidée par le militant français Louis-George Tin, a depuis exporté l’idée d’un jour d’union contre l’homophobie dans plus de 60 pays.

Chaque 17 mai, des spectacles de rues, des événements associatifs, des colloques et pleins d’initiatives en tous genres existent pour nous rappeler qu’on a de la chance de vivre dans un pays où l’égalité gagne du terrain. Tout n’est pas parfait, mais on peut s’aimer sans risquer d’être enfermés ou pire… d’être condamné à mort.

Aujourd’hui, pensez à ceux et celles qui risquent leur vie parce qu’ils sont homos, bi ou trans à travers le monde. La dépénalisation de l’homosexualité est un combat qui a besoin de nous, de notre ferveur. Fêtez le fait de pouvoir marcher aux côtés de votre amour et riez des idiots qui nous trouvent différents en posant un geste symbolique face aux propos homophobes du quotidien.

Autour de chez vous, il y a sûrement une action de sensibilisation, une sortie culturelle, un débat ou un pique-nique pour participer à cette journée de lutte contre la connerie.

Habillez-vous comme vous voulez, buvez ce que vous voulez, écoutez ce que vous voulez et aimez qui vous voulez le 17 mai comme chaque jour avec la même joie.

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