Aimer l’humain, éduquer l’enfant, épouser la mère !

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Salut, qui es tu ?
J’ai un prénom bizarre qui veut dire « femme libre » en ancien français (si c’est pas la classe ça!), j’ai 25 ans, je suis plutôt sympa.

Que fais-tu dans la vie ?
Pour l’instant je suis prof dans une école primaire, et je suis plutôt heureuse de ça, mais j’aspire à plus de tailleur Chanel dans mon quotidien, et plus de zéros sur mon compte en banque.

Tu vas où quand tu sors ?
Je ne sors pas, j’ai FaceTime avec ma divine les jours pairs, et les impairs avec ma soeur.

Si tu étais … tu serais ?
– une couleur : Le bleu ! Depuis toujours et pour toujours, tous les bleus. Oh triste souvenir du slip de bain bleu ou rose qu’il fallait choisir à la piscine. Le bleu évidemment ! Quel cliché Manif pour tous…
– un mot : Das Gleichgewicht (si, si, j’vous jure c’est un mot : l’équilibre en allemand)
– un défaut : Le narcissisme (aïe)
– une musique : J’assume pas mes goûts musicaux, quelque part entre Bach, Vivaldi et les Beattles… Chants grégoriens et pop anglaise électro. Des trucs qui me mènent haut.
– un livre : La cicatrice de Bruce Lowery, un gamin d’une dizaine d’années tout à fait imparfait, voleur, dissimulateur, angoissé chronique, sadique avec son frère : bref l’adorable portrait de mon aînée que j’ai appris, depuis, à aimer plus.
– un alcool : Champagne !!!!!!!

Quel est ton rêve d’enfant ?
Je voulais être peintre, ou maquettiste, et avoir un fils nommé « jimmy » ( ce prénom, une horreur, on notera l’influence de l’assistant journaliste dans la série « Loïs et Clark » superman quoi ). Résultat, j’ai des gros problèmes de graphisme, au tableau mes élèves me demandent souvent de mieux écrire, et pourtant, je leur livre mes meilleures boucles cursives !
Bref : j’ai raté ma vie, mon rêve d’enfant. Je n’ai même jamais achevé une maquette de ma vie.

Tu te vois où dans 10 ans ?
Mariée, vivant dans un château, nue dans mes bottes, avec mes quatre fils aux prénoms germaniques. (Ma femme n’est pas d’accord pour les prénoms, il va me falloir 3-4 ans d’âpres négociations).

Quelle est ton idée du bonheur ?
Un entre-deux, un équilibre savoureux entre une vie professionnelle un peu tape-à-l’oeil, faite de découvertes et de challenges addictifs, et une vie de famille douce, paisible. Le bonheur, c’est une tempête de temps en temps, un couple solide forgé par la sincérité, une envie de conquête aussi. Mon mot d’ordre c’est la curiosité.

En qui/quoi crois-tu ?
Si je réponds : « en moi ! », il ne faudra pas me cataloguer hein… Je suis très très très sensible, alors ça pourrait me faire de la peine.

Quelle est ta plus grande peur ?
Ne pas réussir, ne pas être aimée, ne pas avoir d’enfants, ne pas avoir un lit moelleux habité par le corps d’une femme que j’aime et qui me sourit quand elle est heureuse de me voir, perdre le désir de vivre.

Quel est ton meilleur souvenir ?
C’est assez merdique comme souvenir, c’est une image, de l’encre qui part de mon bras dans le bain. J’ai trouvé ça très esthétique, ce fut une découverte, dans l’enfance.

En quoi te réincarnerais tu si tu le pouvais ?
En cochon, évidemment ! Mal aimé, mais si mignon (à mes yeux).

Quelle est la qualité que tu aimes chez une femme ?
La franchise, la personnalité unique. Mais là, je ne vous décris pas « une » femme, je vous donne à voir celle que j’aime. Je n’aime pas un « type de quelqu’un », j’aime quelqu’un, avec ses défauts qui équilibrent sa personnalité.

Si tu pouvais avoir un pouvoir, lequel choisirais-tu ?
Celui de me taire !

As-tu une héroïne dans la vie réelle ?
Ch. Taubira.

Comment te qualifies-tu, sexuellement parlant ? (lesbienne, bie, trans, queer…)
Lesbienne.

En quoi cela a-t-il influencé ta vie, tes choix ?
Etre lesbienne n’a pas influencé mes choix, c’est juste ce que je suis, une partie de mon identité que je n’ai pas choisie mais qui est indissociable de ce que je suis. Je suis sans doute plus conciliante, plus attentive aux autres, et aussi un peu plus vindicative lorsqu’il faut l’être !

As-tu une devise ?
Pas de devise, rester homophile. Aimer l’humain, éduquer l’enfant, épouser la mère.

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