On le sait, être une athlète de haut niveau n’est pas chose aisée. Dans le milieu du soccer féminin, au-delà des préjugés – le traditionnel « de toute façon, y a que des lesbiennes, et en plus, elles jouent moins bien que les mecs « , entre autres joyeusetés -, il faut faire face à de nombreuses discriminations.
Quoi de mieux pour faire bouger les choses que les dénoncer, encore et toujours ? Si leurs aînées, comme Abby Wambach ou Shannon Boxx, se sont déjà engagées sur la lutte pour l’égalité, c’est au tour des jeunes recrues de reprendre le flambeau. A l’occasion du Forbes Under 30 Summit, l’attaquante Alex Morgan et la défenseur Julie Johnston parlent égalité, aux côtés de Shannon Boxx. Et la route est encore longue.
Extrait :
« Mais est-ce une raison pour totalement se réjouir ? Entendons-nous bien : cette vague d’enthousiasme sans précédent à travers le monde est bien évidemment très positive pour la visibilité du sport et la condition féminine, il n’en reste pas moins que le gap entre le traitement masculin et féminin est vertigineux. À titre de comparaison, les membres de l’USWNT évoluant dans la National Women’s Soccer League – la division d’élite de la ligue américaine féminine – toucheront cette année 300 000 $ et des primes, élevant le prix de la Coupe du Monde à 2 millions de dollars, quand leurs homologues masculins sont rétribués à hauteur de 35 millions de dollars en cas de victoire en Coupe du Monde. »
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